L’obsolescence des compétences techniques s’accélère, faisant du développement des compétences des salariés une préoccupation majeure en entreprise. Certaines études estiment qu’une compétence acquise perd aujourd’hui 50% de sa valeur en 5 ans, contre 30 ans dans les années 80. Un casse-tête pour les entreprises, qui misent de plus en plus sur les compétences humaines, considérées plus résilientes. Près de 90% des employeurs estiment désormais que ces soft skills sont tout autant voire plus importantes que les compétences techniques. Mais acquérir et développer les compétences humaines (ou « savoir-être ») recherchées par les entreprises nécessite de revoir les formats d’apprentissage, quitte à bousculer le sacro-saint 70-20-10. Encore rarement mis en place sous l’impulsion des départements RH, le mécénat de compétences offre pourtant une réponse idéale à ces nouveaux enjeux. Entreprises et associations ne diffèrent en effet pas que par leur forme juridique et leur objet social. Il existe un fossé entre ces deux mondes, en termes de culture, de ressources et par conséquent de façon de travailler. Cette différence constitue une véritable richesse pour des salariés qui y sont exposés à travers le mécénat de compétences, et pour
L'engagement associatif sur son temps de travail : pour ne plus avoir à choisir entre un job qui paye et un job qui compte !